CETA : la Belgique francophone prend la Flandre et l’Europe en otage

13 octobre 2016
CETA : la Belgique francophone prend la Flandre et l’Europe en otage

Les gouvernements de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la Région wallonne refusent de signer le CETA, l’accord commercial entre l’Union européenne et le Canada. Cette décision des partis francophones aura de lourdes conséquences, notamment pour la Flandre et son économie d’exportation. « Ce niet wallon met à mal nos intérêts commerciaux. Nous ne pouvons pas l’accepter. La Wallonie devient la dernière république soviétique d’Europe », estime la N-VA.

Non seulement la position des partis francophones met à mal les intérêts commerciaux de la Flandre, mais elle empêche également la Belgique de donner son accord. Et étant donné qu'une décision de ce type doit être prise à l’unanimité au sein de l’UE, le refus des francophones torpille l’accord pour l’ensemble des pays de l’Union.

Déloyal et irresponsable

En 2009 et 2011, la Belgique francophone avait pourtant accordé un mandat à la Commission européenne pour des négociations avec le Canada. Le fait que les partis francophones se terrent maintenant dans le protectionnisme nous couvre de ridicule au niveau européen.

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